Dans un monde où tout est de plus en plus digitalisé, certaines entreprises et individus commencent à remettre en question l'impact de cette tendance sur nos relations humaines. Selon Dominique Turcq, fondateur de l'Institut Boostzone, la digitalisation a certes rendu de nombreux services plus efficaces, mais à quel coût pour l'humanité ?
Bonne nouvelle pour les défenseurs des interactions humaines : même dans une ère numérique en plein essor, la valeur de l'humain est réaffirmée.
Le Japon, reconnu pour être à la pointe de la technologie, en est un parfait exemple. L'Henna Hotel, entièrement automatisé, a dû faire marche arrière en remplaçant certains de ses robots par des humains. De même, un article récent du Monde pointe du doigt l'aspect déshumanisant de nos échanges trop digitalisés avec l'administration.
Il est indéniable que la digitalisation offre d'énormes avantages en termes d'efficacité et de réduction des erreurs. Cependant, il est essentiel de discerner quand elle commence à éclipser nos relations humaines. Les entreprises d'aujourd'hui se retrouvent face à un dilemme : comment équilibrer les bénéfices du numérique avec le besoin fondamental de relations humaines authentiques ? Le vrai défi réside dans l'ajustement de la digitalisation en fonction des besoins réels des individus, sans laisser de côté l'essence de l'humanité.
L'une des principales résistances à la réintroduction de l'élément humain dans les services est le coût associé. Dans une société axée sur l'efficacité et la rentabilité, l'idée d'investir davantage dans l'humain peut sembler contre-productive. Pourtant, Dominique Turcq nous incite à voir au-delà des coûts immédiats. Après tout, ne sommes-nous pas prêts à payer un supplément pour une interaction humaine authentique ? Et devons-nous toujours faire peser cette charge sur le consommateur ?
La réintroduction du facteur humain dans certains services n'est pas sans défis. Deux obstacles majeurs se dégagent :
Face à ces défis, il est crucial de repenser notre approche. Il s'agit non seulement d'ajuster nos structures tarifaires, mais aussi de valoriser davantage les professions axées sur le service humain. Après tout, comme le dit très bien Dominique Turcq, il ne s'agit pas de rejeter la digitalisation, mais de déterminer quand et où l'humain doit être replacé au centre du processus.
Malheureusement, le service humain continu de perdre de sa valeur immatérielle dans notre société moderne. Ce manque de reconnaissance est évident dans les entreprises où le contact humain est souvent absent des indicateurs de performance. Il est essentiel de reconnaître et de célébrer les métiers de proximité et de service, d'autant plus que la pandémie nous a rappelé combien ces interactions sont cruciales.
La marche vers la digitalisation est inévitable, mais nous devons veiller à ne pas perdre notre humanité en cours de route. Trouvons cet équilibre ensemble pour une société où le numérique et l'humain coexistent harmonieusement.
Chez iDESO, spécialistes de la formation et de l'accompagnement des dirigeants de PME/PMI, nous encourageons une approche équilibrée entre progrès technologique et relations humaines. Nous sommes engagés pour une meilleure prise en compte du capital immatériel au sein des entreprises.
La technologie doit servir l'humain, et non l'inverse.