Si l’innovation est le moteur de la différenciation, de la croissance et de la pérennité, comment développer votre potentiel en 2025 ?
« C’est pas moi qui m’en occupe, je n’ai pas le temps, c’est risqué, je n’ai pas de budget, je ne sais pas faire, y a qu’à… » sont des considérations que nous entendons fréquemment. Mais sont-elles les principaux freins à l’innovation ?
Alors que les enfants arrivent à inventer un nouveau jeu en toute autonomie avec un bout de ficelle et un carton, pourquoi en entreprise, cela ne marche plus ?
Mais avant de regarder plus avant, faisons un rapide tour d’horizon.
L'innovation est un concept ancien formalisé pour la première fois par Schumpeter (1935). Il définit l'innovation comme l'introduction réussie sur le marché d'un produit nouveau, d'un nouveau processus de fabrication ou encore d'une nouvelle forme organisationnelle de l'entreprise.
En 2024, nous parlons de produits et de processus d’affaires nouveaux ou améliorés, en clair d’innovation à 360° pour ne pas limiter le périmètre d’application de notre créativité.
Schumpeter explique que les innovations naissent en grappe à l’issue d’une innovation de rupture technologique ou scientifique et que les cycles d’innovations majeures se raccourcissent obligeant les entreprises :
Une autre facette de l’innovation, c’est bien sûr son adoption par le consommateur.
Une innovation rencontre chronologiquement différentes cibles de clients en fonction de leur consommation de l’innovation. Une fois passé les innovateurs et les early adopters, le seul caractère nouveau de l’innovation n’intéresse pas les utilisateurs. Il faut donc porter une attention particulière à guider les usagers, expliquer les bénéfices et encourager le test pour basculer vers l’engagement. En management de l’innovation, cette courbe présente 2 points intéressants à souligner :
Limiter ses investissements, ne veux pas dire lésiner. Pour accompagner les entreprises dans les différentes phases de son processus d’innovation, il existe 4 grandes catégories d’aides à l’innovation :
Un impact environnemental neutre ou positif de l’innovation devient obligatoire pour l’obtention des aides.
Reste que, le premier financeur de l’innovation, c’est le chef d’entreprise lui-même et pour lui, l’innovation, c’est très risqué : ça coûte de l’argent, ça consomme du temps et des compétences et bouquet final : le retour sur investissement n’est pas garanti. Pour autant, c’est un impératif de survie.
La réassurance devient indispensable. Elle est possible grâce à des outils et des méthodes opérationnelles. Repérés, mesurés, cartographiés, les risques liés au pilotage du projet d’innovation, au financement et au marché, n’en seront que mieux jugulés.
Mais cela ne suffit pas, parce que si on veut maîtriser tous les risques, on n’en prend vraiment aucun et on prend le risque encore plus grand du conformisme que l’on croit innovant.
Ce tour d’horizon, ne serait pas complet sans aborder les chemins, les femmes et les hommes qui font l’innovation.
Globalement, les étapes de la genèse des idées à la mise en marché sont connues et de nombreuses techniques ont été développées pour faciliter chaque étape du processus d’innovation : Benchmark, BM Canvas, Design thinking, TRIZ, ASIT, Lean Startup…les ateliers/cercles de créativité, l’amélioration continue… La norme ISO 56000 proposent un cadre structuré pour gérer l'innovation, avec des principes directeurs tels que l'orientation client et la gestion des opportunités et des risques.
Malgré cela, la maturité des processus innovants dans les PME et PMI est à parfaire.
Casser les codes, s’affranchir des carcans tout en répondant à un besoin marché, c’est faire un pari collectif, celui d’une culture organisationnelle responsable et centrée sur l’innovation. Vaste sujet, largement documenté, qui nous interroge sur les moteurs et les inhibiteurs de notre processus d’innovation.
Et vous alors, comment développez-vous votre potentiel d’innovation ?
Ce sera l’occasion de mieux connaître la formation innovation d’IDESO et d’échanger avec des experts sur quelques puissants leviers pour innover.
[1] Certains auteurs proposent de distinguer au moins trois vagues dans le cycle d’innovation actuel : ‘communication’ associée au Télécom ; ‘transformation du vivant’ associée aux Biotechnologie et Nanotechnologie ; ‘Intelligence artificielle’ associée plus largement aux Sciences Cognitives.