Dans un monde où les rythmes s’accélèrent, où les crises et les catastrophes se succèdent et où la complexité des enjeux s’entremêle, entrainant dans son sillon son lot d’imprévus, de risques mais aussi d’opportunités, l’entrepreneur d’aujourd’hui doit décider tout en conciliant ces trois dimensions : faire les bonnes choses, bien les faire et les faire vite.
Plus qu’un effet de mode, les termes de transversalité, d’agilité, de design participatif ou encore d’intelligence collective semblent être des outils managériaux indispensables pour aider l’entrepreneur d’aujourd’hui à naviguer dans cet océan d’incertitude.
Suffit-il alors de réunir des individus et de les faire participer pour prendre les bonnes décisions ?
Si la question semble triviale, le danger serait de croire qu’il suffit d’être plusieurs pour être plus intelligent !
L’intelligence collective repose sur le fait de mettre en commun les différentes compétences, connaissances et savoirs d’un groupe dans le but de réaliser un projet.
Ainsi, lorsque l’on travaille sur des projets innovants où les incertitudes sont multiples, les moyens de financement limités et la pression de concurrents potentiels bien réelle, s’appuyer sur toutes les compétences disponibles de son équipe et bien comprendre ses utilisateurs devient un sérieux atout.
Si l’effet « Euréka », l’ampoule qui s’allume ou l’éclair de lucidité baigne notre imaginaire autour du personnage de l’inventeur, l’aptitude à comprendre un problème tout comme à trouver des solutions repose davantage sur le résultat d’un travail collectif que le fruit d’une miraculeuse intuition fortuite. Si l’intuition peut guider nos pas et si certaines personnes semblent plus créatives que d’autres, le danger serait de se priver de chercher et d’espérer avoir embauché la bonne personne pour résoudre notre problème ou de prendre en l’état la solution venant du chef…
Quatre facteurs favorisent l’émergence de l’intelligence collective au sein d’un groupe :
En respectant ces 4 principes fondamentaux dans l’animation de vos séquences collectives, vous serez davantage en mesure de :
Mais n’oublions pas, la pire des pollutions étant la pollution de l’esprit, animer ses équipes en intelligence collective nécessite de disposer d’outil et de méthodes mais surtout d’un état d’esprit qui vous permettra d’accepter d’aller là où vous n’aviez pas prévu, ou de reconsidérer ce que vous pensiez être une certitude, un acquis, une évidence !